Réaliser un bon compost nourricier

Un BON compost !

On entend souvent « Moi, je fais du compost » ou encore « Le compost, c’est facile »

Cependant dans la réalité c’est assez différent. Et si quelques fois, on obtient du compost, c’est-à-dire une matière qui ressemble à la litière forestière (humus), c’est souvent grâce à un ensemble de facteurs incluant celui de la chance.

Réaliser un BON compost, c’est-à-dire qui apportera quelque chose de vital, de nourricier au sol est une autre histoire. Ce phénomène ne s’apprend pas ou ne découle pas de « 2 ou 3 coups de cuillère à pot ».

Le compostage est une grande alchimie naturelle, un processus très complexe,  évolutif et très variable en fonction de nombreux paramètres biologiques, physiques et biochimiques. Dans la nature, tout ce qui à été vivant se recycle en passant par une forme de compostage. Dans notre quotidien, il faudra éviter de tout vouloir recycler par compostage surtout en début d’expérience. Avec quelques années d’entraînement, d’observation et d’assiduité, on arrivera ensuite à vraiment tout recycler.

Tout citoyen peut cependant participer au processus de compostage en essayant d’apporter ou plutôt d’installer les bonnes conditions afin que cette alchimie se réalise.

Quelques grands principes

L’équilibre des matières à recycler

C’est-à-dire le type de mélange de déchets de la cuisine ou du jardin que l’on aimerait voir transformé en compost.

En grandes lignes

L’équilibre :

Mélanger l’équivalent de matières brunes ou MB (qui contiennent majoritairement beaucoup de carbone comme le carton, le broyat de bois, les feuilles mortes, …) aux matières vertes  ou MV (fortement constituées d’azote comme les épluchures de légumes, fruits, marc de café, feuilles vertes, …)

La réussite d’un bon compost dépendra de cet équilibre, là réside la première grosse difficulté : maintenir ce principe tout au long des apports de matière et de l’année. Pas facile en été car peu de matière brune et trop de matière verte (Prévoir un stockage de MB dans un coin du jardin par exemple).

L’air

Second principe,  hyper important, c’est d’aérer les matières !

Soit en introduisant des matériaux structurants, soit en brassant (Lebrass’compost est l’outil idéal pour l’opération). C’est capital !  Pas d’air, pas de processus de compostage valable.

L’eau

Troisième élément vital pour la réussite d’un bon compost : l’humidité !

Veuillez à conserver ou apporter un taux d’environ 60 % d’humidité. Un petit test à réaliser consiste à prélever une poignée de matières fraîchement placée dans le compost et à la presser entre ses doigts. Si quelques gouttes d’eau s’en échappent, c’est parfait. Si rien ne sort, il faut arroser. Si cela s’écoule fortement, il faut ajouter des feuilles mortes par exemple.)

Le temps

Ensuite, il faut laisser le temps à la nature de réaliser ce miracle de décomposition – recomposition des matières.

Un compost se réalise grâce à d’innombrables acteurs : champignons, bactéries, insectes, vers, … tous ces acteurs n’ont pas la même notion de temps que nous et surtout ne connaissent pas notre empressement.

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